Du parking, rejoindre le carrefour devant l'église du village que l'on peut visiter. Composée d'une nef principale et une nef latérale, elle est coiffée d’un clocher avec dôme et renferme une vierge en faïence de Nans, une Vierge à l’Enfant et un Saint Urbain en pierre du XVIème. Prendre à droite en direction de la source du Lison. La route passe au-dessus d'un petit cours d'eau, le Verneau dont on va visiter la source dans quelques minutes. Devant le château Mirabeau, quitter la route départementale pour prendre la rue du Château à gauche (pancarte verte Promenade pédestre de Montmahoux). On parvient vite à une intersection marquée par une petite fontaine.
D'ici, l'itinéraire effectue un aller-retour vers la cascade du Verneau qui mérite vraiment le détour. L'on rejoint donc à gauche (pancarte verte Cascade et source du Verneau) le lit du Verneau après être passé devant une belle bâtisse à droite qui n'est autre que l'ancienne faïencerie du village transférée en 1840 depuis Migette. Passer la passerelle puis remonter le cours du ruisseau sur sa rive droite par un agréable sentier non balisé. Attention, emprunter juste après la passerelle le sentier qui monte à gauche et qui s'éloigne un peu du lit du ruisseau et qui permet d'accéder par quelques escaliers de bois à la très jolie cascade du Verneau. Le sentier, déjà un peu escarpé avant la cascade, continue jusqu'à la source du Verneau.
Mais il demande de la prudence car il est relativement escarpé et a subi de nombreux effondrements même s'il n'est pas bien long (environ 200 m). De plus, il est rendu glissant par de nombreux petits rus qui le traversent par temps humide. Ne s'y engager que si l'on ne craint pas ce genre de sentier. Il part à gauche, franchit quelques restes d'escaliers en bois, effectue un lacet sur la droite et parvient à une belle petite baume blottie dans le sous-bois au pied de laquelle naît le Verneau. Un bel exemple de source dite "jurassienne" (émergence directe du réseau de galerie sans siphon profond). Revenir par le même chemin en laissant un pont à gauche (équipement via ferrata) et à droite quelques sentiers qui remontent.
De retour devant la fontaine, poursuivre en montant la rue du Château puis prendre 50 m plus loin, à gauche une voie marquée sans issue. Peu après, suivre à droite la rue du Chêne qui monte (pancarte verte Promenade pédestre de Montmahoux). On parvient à une intersection de petites routes au milieu des prés qui procure une belle vue sur les falaises de la grotte Sarrazine et du Vieux Château ainsi que sur le village en contrebas. Prendre à gauche la petite route goudronnée qui monte en bordure de pré. Après un virage, au niveau d'une première place de stockage de bois, la route goudronnée laisse place à un chemin empierré. L'on aperçoit juste devant soi la butte de Montmahoux facilement reconnaissable à son pylône. Après 600 m, on atteint une grande place de débardage de bois.
Prendre alors le chemin à gauche direction Montmahoux. Une trentaine de mètres plus loin, celui-ci tourne à droite à angle droit, devient terreux, longe une clôture à main gauche puis pénètre franchement en sous-bois. Il est traversé par un filet d'eau, souvent à sec au niveau d'une ancienne coupe à droite. Le chemin principal s'infléchit alors à gauche pour monter encore plus franchement parmi de nombreux ails des ours très odorants au printemps. Une dizaine de mètres plus loin, le chemin entame un virage sur la gauche. Ne pas rater alors, juste après ce virage, un sentier qui démarre à droite direction Montmahoux (balisage jaune et bleu, parcours n°5). Il débouche sur un chemin forestier que l'on suit à droite sur quelques mètres seulement pour retrouver le sentier qui part à gauche (petit raidillon). Le sentier traverse plus loin un taillis dense formé sur un vieil éboulis calcaires en cours de recolonisation par la forêt (nombreuses raiponces blanches au printemps). On continue à grimper à flanc, puis, après quelques petits lacets, l'on coupe à nouveau un chemin forestier. Continuer toujours en suivant le sentier qui grimpe direction Montmahoux. Après quelques derniers efforts, l'on rejoint un bon chemin forestier. A gauche, à une dizaine de mètres, se trouve une belle pelouse sèche où quelques orchis ont élu domicile. On pourrait la traverser et rejoindre le collet par la crête (belle vue) mais il n'existe malheureusement pas de sentier. L'on préfèrera donc suivre le chemin forestier à droite qui monte doucement jusqu'à ce collet occupé par une pâture entre butte de Montmahoux à droite et crête du Tate à gauche.
Du collet, chercher à droite le long de la clôture, un sentier qui démarre et grimpe à flanc la butte de Montmahoux (pancarte verte Point de vue de Montamhoux). Il rejoint la petite route d'accès au sommet. La suivre à droite. Au sommet trônent un gigantesque Christ sur sa Croix, un pylône de télécommunication et une stèle (Souvenir Français), hommage aux anciens combattants du canton d’Amancey.
Pour plus de renseignements sur le Mont Mahoux, visiter le site du village.
La butte de Montmahoux, grâce à son relatif isolement, offre une vue panoramique, exceptionnelle à cette altitude, sur la plupart des sommets du Jura. A l'est et au nord, depuis le pied de la Croix, on domine le plateau d'Amancey, et notre vue porte sur les collines du faisceau bisontin (Montfaucon, Chailluz), l'on devine le tracé de la vallée du Lison et de la Loue (on peut reconnaître Echevannes et la Roche de Hautepierre), les crêtes de Bolandoz, ... On pourrait même voir le Lomont et les Vosges par temps très clair. De l'autre côté, depuis la borne IGN au sud du Mont, au niveau des effleurements rocheux formant une belle pelouse sèche, l'on domine la haute vallée du Lison et Nans-sous-Sainte-Anne surmontée du Mont Poupet tout proche. La vue porte sur la Haute-Chaîne du Jura (Chasseron, Aiguilles de Baulmes, Suchet, Mont d'Or au sud-est, La Dôle et Monts Jura plus au sud), et même le Mont-Blanc par temps clair.
La randonnée continue sur le plateau. Depuis le sommet, le but est de rejoindre le large virage de la route goudronnée que l'on voit en contrebas côté sud. Pour cela, suivre à la descente la petite route goudronnée. Elle passe devant l'entrée d'un réservoir puis, après un dernier virage à gauche, gagne une intersection.
Tourner alors à droite pour suivre la direction de Crouzet-Migette. Dès lors et pour quelques km, on suivra le balisage rouge et blanc du GR 590. On rejoint la route départementale dans le large virage visible depuis le sommet. La suivre à droite sur 150 m environ, puis, lorsqu'elle tourne franchement à gauche, prendre un chemin à droite qui remonte un peu à flanc dans la forêt. On parvient vite à une porte barbelée. La franchir à l'aide d'un passage aménagé serré, tellement serré qu'il faudra certainement retirer le sac pour passer ! Traverser ce bout de pâture boisée tout droit et franchir à nouveau la clôture par un passage serré. On débouche sur un chemin que l'on prend à gauche sur quelques mètres. Rentrer alors dans la vaste pâture en pente à droite (passage aménagé serré). Belle vue sur les plateaux jurassiens. Dans cette pâture, descendre tout droit, pleine pente, en laissant à main gauche le gros bosquet. On aperçoit bientôt en contrebas un chemin horizontal que l'on rejoint par le passage aménagé dans la clôture au niveau d'un frêne isolé un peu à droite. Suivre ce chemin à gauche sur une cinquantaine de mètres, puis chercher un sentier qui débute à l'orée de la forêt de conifères à droite. Pour cela, prendre à droite derrière le bosquet, traverser un petit bout de pré et buter contre la forêt. On trouve là un bon sentier toujours balisé. Celui-ci tourne très vite à droite puis encore à droite pour descendre plus franchement dans la forêt. Puis il tourne à gauche, rejoint un chemin que l'on suit tout droit en descendant. On sort de la forêt au niveau d'une intersection.
Prendre alors à gauche la petite route goudronnée qui débute direction Combe au Maire (ligne HT). Elle passe de l'autre côté de la combe pâturée et s'infléchit à droite. Laisser un premier chemin partir à droite à angle droit puis quitter la petite route une cinquantaine de mètres plus loin lorsque celle-ci tourne à gauche pour rentrer dans la forêt. Suivre alors un bon chemin à droite direction Crouzet-Migette. Celui-ci suit toujours la combe entre forêt et pré. Le chemin devient herbeux au niveau de deux petites mares aménagées à gauche. Continuer tout droit. Peu après, on longe une jeune plantation de résineux à main droite tandis qu'à main gauche se trouve toujours la forêt.
Une centaine de mètres après, au bout de cette jeune plantation, le chemin vire complètement à droite à angle droit en laissant un autre chemin herbeux continuer sur la gauche. On se dirige alors vers le fond du petit vallon (combe) que l'on suit depuis la route goudronnée. Bien suivre alors le sentier plus ou moins marqué qui butte contre une plantation plus haute, part un peu à droite puis très vite à gauche pour rejoindre le chemin terreux qui suit le fond du vallon. Attention, ne pas emprunter un chemin un peu avant barré d'une croix rouge et blanche qui, lui, ne se trouve pas tout à fait au fond du vallon. Après quelques centaines de mètres, un chemin nous rejoint de gauche. Continuer tout droit pour bientôt longer la Combe au Maire à main gauche. Après avoir laissé un chemin venant de gauche puis un bon chemin venant de droite, on parvient à une grande place de débardage.
Ici soyez vigilants, on va quitter le plateau pour redescendre vers la source du Lison. Juste après cette place, il faut donc quitter le bon chemin empierré qui continue tout droit vers Crouzet-Migette pour un chemin forestier qui part à droite à angle aigu balisé bleu et jaune direction Combe Fagot / Nans-sous-Sainte-Anne. Ce chemin, parfois en mauvais état, descend dans le bois du Ban. Il est rejoint par un autre chemin venant de droite. Prendre alors à gauche, il descend plus franchement et s'infléchit doucement à droite pour trouver un chemin au fond de la Combe Fagot. Le suivre dans le sens de la descente à gauche. 300 m plus loin à la fourche, suivre la branche de droite, moins bien entretenue qui descend bien, tourne à gauche et retrouve la route départementale (D103) un peu plus bas dans un virage. Suivre la route à droite toujours dans le sens de la descente. Prudence ! Circulation automobile !
Au prochain virage à droite, au niveau d'une petite croix, on pourra faire un petit aller-retour sur le chemin de Migette pour profiter d'une échappée sur la reculée du Lison vue d'en haut. Continuer sur la D 103 qui tourne donc à droite en lacet. La suivre encore sur 500 m (en ne cherchant pas un quelconque sentier à droite derrière les barrières ; pourtant il y a quelques marques de sentier mais qui ne vont pas très loin et ne présente aucun intérêt, précipice !). 50 m après un virage à gauche, on trouve un sentier balisé Source du Lison qui démarre à gauche de la route et qui descend en serpentant à flanc jusqu'à un embranchement marqué par le Gros Chêne. Après avoir admiré ce vieux chêne tricentenaire, tourner à gauche en direction de la source du Lison. On rejoint un chemin empierré venant de droite et que l'on suit à gauche. En face, belle vue sur les falaises de la grotte Sarrazine. Après un long virage dans une sapinière, on parvient juste au-dessus du lit du Lison et on commence à entendre distinctement la cascade de la source. On rejoint donc la très belle cascade de la source du Lison.
Ici commence la visite de ce lieu emblématique de la région où plusieurs panneaux d'interprétations vous accompagneront pour mieux comprendre la nature qui nous entoure. L'on va suivre le parcours de l'eau dans ce vaste réseau karstique qui reçoit les eaux de tout le plateau environnant. Se diriger donc vers le Creux Billard par le sentier aménagé avec des escaliers qui grimpe à gauche. Après avoir escaladé un petit ressaut, on aperçoit cet impressionnant cirque rocheux. Descendre jusqu'à la plateforme aménagée (l'accès au bas du Creux n'est malheureusement plus permis). Devant nous s'étale cet immense gouffre d'effondrement de 80 m de haut, jadis souterrain et maintenant à ciel ouvert à la faveur de l'éboulement de son plafond. Il est en fait situé sur le tracé de la rivière souterraine et est en communication directe avec cette dernière par une perte qui conduit l'eau du fond jusqu'à la source du Lison. Le réseau karstique est ici relativement bien connu grâce à la spéléologie subaquatique qui a permis de le cartographier. Laissez-vous donc envoûter par ce petit "bout du monde" où le Grand Corbeau règne en maître. Vous entendrez certainement ses cris rauques à défaut de le voir. En période normale, on devine seulement le parcours de l'eau qui chute en cascades verticales en période de crues jusqu'au fond du Creux Billard.
Rebrousser chemin en direction de la source du Lison. Dans les escaliers, prendre le sentier qui part à gauche vers le haut de la source du Lison. Il longe de petites falaises pour parvenir en haut de la cascade où naît le Lison entre les roches de la falaise. Cette source, formé par le débordement d'une galerie noyée (siphon) est qualifiée de "vauclusienne". On peut accéder au cœur de la galerie (balcon aménagé) par un étroit passage dans la roche (escaliers à gauche). Attention, la rampe d'accès dans la roche est étroite et obscure. On y trouvera un panneau d'interprétation sur le monde souterrain.
Redescendre au bas de la cascade en ne ratant pas un panneau d'interprétation sur l'eau et la lumière, source de vie situé sous l'aqueduc à gauche de la cascade. Profiter encore une fois de celle-ci en imaginant les aménagements domptant les eaux pour fournir l'énergie à plusieurs moulins qui se sont succédés ici durant une dizaine de siècles, d'abord modestes pour moudre le grain et scier les bois, puis de taille industrielle à partir du XVIIIème siècle pour le travail du fer. Le site ne porte plus que quelques traces de ce passé industriel qui a su préserver la beauté du site. Seul est encore visible le canal qui alimentait le moulin de Font-Lison.
Depuis la place devant la cascade, dos à celle-ci, emprunter les petits escaliers à gauche et la passerelle qui permet de franchir un petit canal parallèle au Lison puis suivre le large chemin à droite entre canal et Lison. Au bout d'une centaine de mètres, on arrive aux alentours du parking de la source. On trouve alors à gauche une passerelle hideuse en béton que l'on doit emprunter pour traverser la rivière. De l'autre côté, suivre à droite le sentier qui longe le cours du Lison rive gauche. Il vire soudain à gauche, quitte un instant la rive pour mener à la grotte Sarrazine. Il franchit le Bief Sarrazin sur un petit pont de bois. Un aller-retour par le sentier à gauche est alors nécessaire pour découvrir le magnifique porche d'une centaine de mètres de haut au pied duquel s'ouvre la grotte Sarrazine. Le Bief Sarrazin, qui sort de la grotte, est en fait un trop-plein de la source du Lison en période de fortes eaux. On peut donc s'aventurer dans la grotte uniquement en période de basses-eaux, mais celle-ci n'offre que peu d'intérêt pour le randonneur. Protégé par Saint-Christophe, on tentera d'apercevoir les nombreux oiseaux qui nichent dans les creux de la falaise dont le plus emblématique est le Faucon Pèlerin. Ou peut-être serez-vous le témoin des grimpeurs qui s'adonnent à leur passion le long de la paroi... (en dehors de la période de nidification bien évidemment). Voici donc le dernier maillon visible de ce réseau karstique complexe qui met en relation trois résurgences.
Revenir au pont et continuer tout droit le sentier qui rejoint le Lison et le longe à nouveau jusqu'à un petit arboretum que l'on peut visiter. Prendre ensuite un chemin qui débute à gauche de l'arboretum et s'éloigne de la rivière. Au bout de 600 mètres, il longe des habitations et débouche sur le parking de la Taillanderie où un chemin arrive également de la gauche (GR 590). La Taillanderie, qui a fabriqué des objets coupants, principalement des faux, jusqu'en 1969, est dorénavant un musée que l'on peut visiter. Il est le dernier témoin de l'industrie du fer qui fit la richesse de la vallée. L'itinéraire continue à droite en empruntant la route qui rejoint le village de Nans-sous-Sainte-Anne où l'on prendra à droite. L'on passe devant la Fontaine du haut du village, puis le monastère Saint-Benoît avant de revenir au centre du village tout droit en franchissant le pont sur le Lison.
En complément de la randonnée, on pourra se rendre au Pont du Diable (ruisseau, cascade, pont vertigineux) qui se situe en amont au-dessus du ruisseau dont le trop-plein se jette dans le Creux Billard par une cascade de 80 m de haut. Il se situe sur la D 229 entre Crouzet-Migette et Sainte-Anne.
Itinéraire parcouru pour la dernière fois en mai 2006.